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Merci Prosper émerge comme une solution pionnière permettant aux seniors de libérer la valeur latente de leur bien immobilier sans pour autant se dessaisir de leur propriété.
Que faites-vous quand vous avez besoin de souffler mais que votre proche réclame une attention de tous les instants ?
Sur qui pouvez-vous compter pour veiller sur votre parent âgé si vous souhaitez prendre un peu de temps
Le soutien à un proche âgé demande du temps et de l’énergie. Cependant, nous aimerions pouvoir confier notre parent à une personne de confiance le temps d’un weekend pour nous reposer.
Vous êtes indispensable à l’autonomie et au bien être de votre proche âgé mais parfois le repos est nécessaire.
Le soutien et le réconfort que vous apportez à votre parent demande de l’énergie. Il est nécessaire de vous octroyer régulièrement un peu de répit pour recharger les batteries.
Mais aujourd’hui en France, il est difficile d’obtenir ce répit.
Il y a bienles accueils de jour et lesservices d’aides à domicile. Cependant, aucune solution qui permette de prendre plusieurs jours de congés pour recharger les batteries.
Heureusement, une nouvelle solution existe et est désormais offerte aux aidants français pour prendre un répit de plusieurs jours.
Cette solution géniale s’appelle le baluchonnage. Nous vous proposons de la découvrir en détails.
Le baluchonnage est né au Québec il y a vingt ans.
Constatant qu’il n’existait aucune véritable solution de répit pour les proches aidants des malades d’Alzheimer, une infirmière – chercheuse Canadienne appelée Marie Gendron a mis sur pied un service original et inédit : le baluchonnage.
Le Baluchonnage est un service proposé aidants qui souhaitent prendre quelques jours de repos. Le tout ne nécessitant pas de sortir leur proche handicapé ou dépendant de son domicile.
Au Québec, c’est la fondation Baluchon Alzheimer qui encadre la profession.
Une professionnelle, appelée Baluchonneuse s’installe pour quelques jours auprès du proche aidé et permet ainsi à l’aidant de quitter le domicile en toute confiance.
La présence constante de la baluchonneuse (9 baluchonneurs sur 10 sont des baluchonneuses) permet d’associer à la fonction de répit pour l’aidant et d’accompagnement de la personne aidée, une mission de conseil et de formation de l’aidant.
L’objectif est double :
A Baluchon Alzheimer, une baluchonneuse se réserve le droit de refuser un baluchonnage proposé. Elle a aussi la possibilité de ne pas travailler pendant une période de temps qu’elle indique par avance.
“Les syndicats français expriment leur désaccord avec le projet de baluchonnage en France mais nous avons ici, au Québec, 20 ans d’ancienneté qui prouvent que nul n’est exploité dans le métier de baluchonneur et qu’il s’agit là au contraire d’une véritable voie de fin de carrière et d’épanouissement personnel pour les personnes qui choisissent de devenir baluchonneur (âge moyen = 60 ans).”
Rachel Petitprez
Psychologue et coordinatrice de Baluchon France
Expérimental jusqu’au milieu des années 2000, la loi canadienne reconnait le baluchonnage à partir de 2009. Cette reconnaissance a eu deux conséquences.
Le baluchonnage revient à 15$ (10 €) par jour à charge des familles dans la plupart des régions du Québec. C’est le Ministère de la Santé qui a fixé ce montant il y a près de 10 ans, et il n’a jamais changé.
Pour chaque jour de baluchonnage, le Réseau de la Santé (Ministère de la Santé) paie 325$ (217 €) à Baluchon Alzheimer.
Ces 15+325$ ne couvrent pas entièrement le coût d’une journée de baluchonnage. D’autres formes de financements existent, comme par exemple le PSOC (Programme de Soutien aux Organismes Communautaires).
Baluchon Alzheimer se déploie en Belgique depuis le début des années 2010. Le fonctionnement de la prestation est similaire mais l’État ne prenait pas en charge le coût. Le financement provient de différentes fondations privées. Le reste à charge pour les famille s’élève à 70 euros par jour.
En France, l’idée séduit les associations d’aidants depuis de nombreuses années. Notre corpus législatif ne permettait cependant pas au baluchonnage d’exister légalement ni d’être financé par les aides en vigueur.
En l’absence de contexte légal favorable, le baluchonnage était jusqu’à ce jour peu répandu en France. Quelques organismes locaux ont déjà développé des formules de baluchonnage. Citons par exemple :
Les autorités de santé locales ont salué la création de ces trois expérimentations. Elles autorisent de plus le financement de ces prestations via les dispositifs habituels (et notamment l’APA).
Malgré cela, le reste à charge toujours conséquent représente un frein majeur pour le déploiement à grande échelle de ces initiatives.
Ramené à un coût horaire, ce reste à charge n’est pas très élevé, mais la durée de la prestation fait vite exploser les compteurs.
Reconnaissant l’intérêt de la formule, le législateur Français a récemment donné son feu vert pour une expérimentation du baluchonnage en France.
L’article 53 de la loi du 10 août 2018 autorise les établissements et services sociaux et médico-sociaux à « expérimenter pendant une durée de trois ans la mise en place de prestations de suppléance à domicile du proche aidant d’une personne nécessitant une surveillance permanente ».
Dans ce cadre, les salariés des établissements ou du particulier employeur ne sont pas soumis aux disposition du code du travail ou des conventions collectives relatives :
La durée d’intervention d’une personne ne peut excéder six jours consécutifs et 94 jours dans l’année.
Le législateur a étendu l’expérimentation à toutes les situations de dépendance et de handicap, permettant ainsi aux aidants familiaux Français de bénéficier du baluchonnage, même si leur proche n’est pas atteint par la maladie d’Alzheimer.
Toutefois, soucieux de s’assurer de la qualité de la prestation, il autorise uniquement les ESMS (établissements bénéficiant d’un agrément d’Etat pour exercer une activité médico-sociale) à faire du baluchonnage.
Des dispositions départementales prévoient des solutions de financement. Il est notamment possible d’utiliser le montant du congé aidant (500 euros par an) ainsi que, dans certains cas, l’APA. Il conviendra de vous renseigner auprès de votre conseil départemental pour savoir comment se passera la prise en charge.
Les organismes qui souhaitent tenter l’expérience doivent respecter un cahier des charges précis pour obtenir le soutien de l’association France Baluchon. La fondation Baluchon Alzheimer encadre l’expérimentation, afin d’éviter les dérives et accompagner au mieux les organismes volontaires.
Les conditions du baluchonnage :
L’appel à candidature destiné aux établissements médico-sociaux souhaitant tester le baluchonnage est en cours et les premières offres de services pourraient voir le jour au printemps.
Vous allez enfin pouvoir souffler en laissant votre proche entre des mains expertes. Des mains de baluchonneuse !
Qu’en pensez-vous ?
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